Lemon Tree
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« La vie est un grand film, où chacun doit définir son propre rôle. »
 
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 Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko}

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Fubuki Toriiwa

Fubuki Toriiwa


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MessageSujet: Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko}   Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Icon_minitimeSam 3 Sep - 13:46



Fubuki Toriiwa & Kirio Saeko
« La nature est ancienne mais nous surprend tous. »


    Une douce lueur, un odeur agréable... Qu'est ce que cela pouvait bien être? Notre héros ouvrit délicatement son œil gauche pour apercevoir que la fenêtre était ouverte et qu'un rayon de soleil venait caresser son visage aux traits fins. L'odeur elle, était celle de l'été, oui, l'été à souvent des choses merveilleuses à nous offrir tout le long de cette saison. Beau temps, bonne humeur, végétation, balade en famille, nourriture excellente... Aujourd'hui était la journée parfaite pour sortir de chez soi. C'était bien ce que pensait l'homme aux regard sombre. Lorsqu'il habitait dans ce manoir, il sortait tous les jours ensoleillés dehors, dans leurs jardins. D'immenses jardins sans fin, donc le calme reposant laissait percevoir une tentation de sieste et un zeste de fraîcheur qui régnait à l'intérieur. Les parterres parsemés de roses, ainsi qu'autre coquelicots et tulipes, il aimait comme toutes jeunes aristocrates, aller réfléchir et songer à des rimes de poèmes avec en accompagnement le vent qui soufflait sur les oreilles. Une habitude et une envie dont il ne peut se détacher. Alors c'est naturellement que devant un soleil aussi radieux, il eut l'idée de quitter sa chambre pour ainsi se reposer en dessous des rayons de soleil. Fubuki ne se pria pas pour ses affaires. En tant normal, il aurait dut mettre des vêtements voyant pour se démarquer malgré son statut peu élevé et son arrivée récente. Mais il n'en fit rien pour cette fois-ci. Le jeune homme porta plutôt son choix sur des habits plus communs. C'est ainsi qu'il portait sur son dos une chemise blanc cassé ainsi qu'un pantalon chocolat avec un foulard fin noir enroulé autour de son cou, les pieds fourrés dans des chaussures de cuir noir. Pour avoir de chics habits il fallait passer des heureux à faire des achats dans des commerces de vêtements. "du shopping", du shopping. Voilà de quoi occuper une personne pendant un certain temps. Mais, non, Fubuki n'aime pas passer des heures devant les habits à devoir trouver l'idéal pour couvrir de nombreux idéaux et des attentes des partenaires commerciaux et sociaux. Pour lui, c'est plus une corvée qu'autre chose. Mais il faut bien s'habiller. C'est même essentiel. Les gens sont toujours jugés sur ce qu'ils portent, comment ils sont coiffés, maquillés. Quelle idiotie. Mais quoi qu'il en soit, il était fin prêt à sortir.

    L'air était doux. Il faisait ni trop chaud, ni trop froid et le vent était d'une douceur. Cette petite brise était si agréable et on en oubliait presque qu'on était en fin de printemps. Les parcs de Londres constituent un refuge, loin du bruit de la ville. Mais où pouvaient ils être là maintenant ? Son coup d'œil à droite puis à gauche ne le rassura pas quand à sa position dans cette ville qu'il ne connaissait que peu... Il n'entendait que des voix lointaines, hachées par la distance qui le séparait de l'agitation. Il fallait vite qu'il trouve ces endroits calmes tant recherchés. Enfin il parvint au parc qui l'avait accueillit lors de ses premières secondes. Un souffle parcourait les plaines. Une brise de fraicheur qui s’emparait du paysage. Les herbes hautes des verts pâturages dansaient dans le vent. La lumière se reflétait sur la végétation chlorophyllienne. C’était magnifique, le panorama brillait de milles feux. Accueillant n’importe qui à divaguer dans cet océan de magnificence naturelle. Toutes personnes sensibles à cela se seraient élancées pour courir à travers les plaines. Perdu autour de tous ces champs, seule une habitation se dégageait des pâturages qui devaient accueillir bon nombre de bétail. Un parfum de fleurs des champs et d’herbes parfumées se faisaient sentir dans l’air pur. C’était si éloigné de la ville, de la pollution, et des cris étouffants de la métropole. C’est vrai que l’atmosphère était assez accablante lorsqu’on y demeurait en permanence. Les voitures, les longs buildings, les magasins, les cris, la foule… C’était éreintant. Quel bonheur de profiter de cette tranquillité, de ce silence. Seule la compagnie du vent comblait la solitude ici.

    La Terre vue du ciel est quelque chose d'extraordinaire. Sauf que ce n'est pas donné à tout le monde. Seuls les oiseaux peuvent la voir constamment ainsi. Les humains aussi, d'une certaine manière, quand ils prennent l'avion. Mais ce n'est pas pareil. Parce qu'ils n'ont d'ailes, eux. Ils ne sentent pas le vent fouetter leur visage, en plein vol. Ils n'ont pas cette sensation de vitesse et de liberté. Ils n'ont pas le privilège de respirer l'air pur haut dans le ciel, loin de la pollution des villes. Ils ne se sentent pas légers et puissants. Non, la plupart du temps, quand les humains prennent l'avion, ils admirent un peu les nuages par leur hublot puis dorment le reste du voyage. Pas d'effort, donc pas de récompense. Logique. Mais on ne peut pas leur en vouloir. Ce ne sont pas des oiseaux. Fubuki est un humain certes mais un humain qui a apprit à voler. Il n'a pas d'ailes mais pourtant quand il rêve, son corps est transporter dans des lieux paisibles qu'il voudrait pouvoir visiter en douce compagnie... Voilà pourquoi il cherche ces lieux où nature et paix vivent en harmonie.

    Enfin dans un endroit vide de monde et à l’écart du chemin de randonnée, Fubuki entreprend de descendre assez maladroitement de son pied d'estale. Le matin rien de meilleur qu'un petite ballade dans l'herbe fraiche n'est ce pas ? Jetant ses chaussures dans un coin, il commence à marcher en direction du soleil levant. Ah le soleil levant! Vous savez quoi je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un lever de soleil! Ou alors peut-être le chatouillement de l'herbe sur ses chevilles et l'humidité de la rosée sous ses pieds nus. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses que géniales dans ce monde! Toute cette joie dès le réveil donne l'envie soudaine à notre curieux fou de courir, de courir si vite qu'il pourrait s'envoler au loin. Et c'est ce qu'il fit. Il courrait de plus en plus vite et pris par un élan d'allégresse (ou de folie à vous de voir). Ce qui était bien avec ses habits, c'était que l'on pouvait le penser comme simple jeune homme de la ville alors un jeune homme qui court dans les parcs n'est pas considéré comme alarmant tant qu'il n'a pas l'idée de donner son statut social. Maintenant que son quart d'heure de 'je ne fais que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là' était passé, il alla s'appuyer sur un gros tronc pour souffler un peu. C'est là qu'il aperçu une personne face à lui. A peine avait-il eu le temps de porter son regard à la personne ici présente, que déjà la nouvelle demoiselle de compagnie arrivait vers lui et il ne put s'empêcher de la contempler de pieds en cap.
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Kirio Saeko

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MessageSujet: Re: Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko}   Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Icon_minitimeSam 24 Sep - 21:58

Désoler pour les fautes d'orthographes. J'éditerais un peu plus tard pour les corriger.
      Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Mppppp11

      « Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison. » François Mauriac.
    Des rires se firent entendre. Oui. Il faut dire qu'ils ne passèrent pas inaperçu. C'était un groupe de jeunes garçons. Tous adolescent. Parlant de tout et de rien. Sifflant les jeunes filles qui passèrent devant eux sans leurs adresser un seul regard. Et Kirio en fessait parti. Oui. Il était entre les jeunes hommes. Un sourire sincère au lèvre .. Oui. Kirio souriait. Pour de vrai. N'est-ce pas magnifique ? N’est-ce pas la belle vie ? Bien sûr. Renverser et mettre le feu au poubelle. Draguer les jeunes étudiantes. Courir après on-ne-sait-quoi. Faire des conneries de tout les genres .. Mais il faut s'arrêter au bout d’un moment. Quand le soleil se baisse au loin. Derrière les grands immeubles et quelque arbres qui avaient été épargnés et qui avaient encore leurs racines bien cachées sous terres. C’est là que Kirio dit au revoir à ses amis. Oui ses amis. Non je ne me suis pas trompé. Il partit donc .. En direction de chez lui. La ville commençait à se faire déserte et les rirent de ses compagnons n'était devenu que de simple bruit de fond, dépassé par le silence. Il ne lui fit qu'un quart d’heure pour arrivé près d’une petite maison bleu. Simple, petite mais jolie. Un sourire fragile vint s’installer sur son visage peu rosit. Oui. Son visage était plus pâle que d’habitude. Mais ne commençons pas à nous éternisez sur sa couleur de peau. Et d’un pas lent, il se dirigea devant la porte d’entrée. L’ouvrit en prévenant qu’il était de retour à la maison. Il eu droit à un bienvenu joyeux de la part de sa mère et de sa petite sœur. Tout deux assises sur la table de la cuisine. Sa mère se leva pour embrasser son fils sur le front, posant l’une de ses mains sur son épaule avant partir vers le four qui devait surement cacher un plat délicieux dans son ventre. La petite fille au long cheveux ébènes débarrassa la table de ses affaires qui devaient être ses devoirs d‘école en adressant un sourire au grand blanc. Mais Kirio ne resta pas là bien longtemps à contempler cette scènes. Non. Il entra. Posant ses chaussure en cuir dans un coin et son sac à côté. Aidant sa mère à mettre la table quand la porte d’entrée se rouvrit à nouveau. La petite fille se dirigea précipitamment vers cette dernière criant papa. Papa ? Bien sûr. Le père de Kirio ne rentrait pas très tard après lui. Pourtant. Quand l’homme se montra avec la petite fille dans les bras. Quelque chose n’allait pas. Oui. Il faisait lourd et Kirio se sentit nauséeux. Sa vue se troubla et sa tête lui faisait mal. Il faillit tomber à la renverse, mais se rattrapa au bout de la table. Il releva la tête vers l’homme. Non. Quelque chose n’allait vraiment pas. La moitie du visage du grand brun semblait avoir été déchiqueté. Les yeux écarquillé, ce n’était pas la seule chose que pu voir Kirio de ses yeux écarlate. Oui car il n’avait qu’un bras. L’autre ? Aucune idée. Je ne pourrais juste vous dire que son épaule était ensanglantée. La petite fille quand à elle, n’avait plus sa longue chevelure charbon. Non. Mais à un crâne affreusement ouvert et deux jambes qui semblaient s’être faites écrasés par un poids lourd. Leurs ventre était ensanglantés. Kirio détourna le regard vers sa mère et ne vie qu’un visage plus immonde encore. Il ne détailla pas plus les deux être devant lui. Horrifié, il se laissa tomber sur le sol. Vomissant tout ce qu‘il avait put ingurgiter ce jour-là. Regardant ses mains qui saignaient d’on-ne-sait-ou. Le sol semblait tinté de sang, ainsi que les murs. Puis des voix apparus. Injuriant le jeune homme. Il ferma les yeux. Se repliant sur lui-même comme quand il était petit. Les mains sur les oreilles pour ne plus entendre toutes les horreurs que leurs disaient ses voix. Il fessait froid. Et ne sentait plus la présence de sa soi-disant famille. Il ouvrait lentement ses yeux en levant la tête. Peut-être qu'il aurait été plus sage de fermer les yeux ..

    Il se sentit tomber. Les yeux écarquillées. Oui .. Comme vous auriez pus vous en doutez. Tout cela n’était qu’un rêve. Ou plutôt, un cauchemar. Oui. Il se trouvait dans une ruelle, éclairé par la lumière du soleil. Oui. Tout cela n’était qu’un rêve. Qu’un misérable rêve. Kirio .. Avoir des amis ? Une famille ? Impossible. Il était seul. Seul et perdu. Avec ses rêves et ses visions. En plus de ses voix qui le hantes de plus en plus. Est-il malade ? Certainement. Mais pourquoi ne pas en avoir parler à un médecin ? Je n’es aucune réponse à ces questions. Même Kirio ne doit pas savoir .. Quoique .. Il faudra lui poser la question, peut-être qu’il vous le dira ? Moi, il ne m'en à jamais fait par .. Peut-être que pour une fois. Quelqu'un l'écoutera ? Il faut seulement tenter. Peut-être que maintenant, tout peu changer. Enfin bref. Il se leva donc. Il n’allait pas rester dans cette ruelle toute la journée. Non. Il devait continuer son chemin, jusqu’à où ? Je ne sais toujours pas. Il erre dans cette ville comme une âme en peine. Où ? La réponse est la même. Aucune idée. Il n’avait pas prit la peine de regarder les panneaux où une carte. Encore mois de demander aux personne où il se situer. Non. Maintenant il est libre. Il fait et va où il le désir. Il n’appartient à plus personne et cela n’est pas près de changer .. Pas encore ..

    Il prit son sac qui lui avait servit d’oreiller, remit sa fine veste noir, puis une cape blanche par-dessus avec pour cacher un maximum son visage. Avait-il peur qu‘on le connaisse encore sous le nom de catin ? Non. Impossible. Pas ici. A moins que ce ne soit pour cacher ses yeux qui sembles intimidés et gêner les autre. Il prit donc la peine de maitre cette cape blanche, sans oublier le manche où une guitare noire y était confortablement installée. Où avait-il eu cette guitare ? Il la voler pardi ! Dans là boit où Kirio avait travaillé pendant quelques années. Oui. Il avait appris à jouer de la guitare. Mais ne connaissait qu‘une seule mélodie. Celle qu‘il avait lui-même composé en trafiquant on-ne-sait-quoi sur l‘instrument. Enfin bref. Il reprit la route. Oui. Il partit. Quelque part sans savoir vraiment où. Il allait là où son instinct le lui disait. La où le vent l’emportait. Il devrait se trouver un hôtel ou un endroit pour se loger. Un hôtel qui accepterait un mineur ? Cela m'étonnerait. Mais Kirio n’avait pas la moindre idée du comment faire par la suite. Car oui. Il avait fugué. Mais il n’y avait pas préparé. Il était perdu. Sans savoir quoi faire par la suite. Mais il étudiera. Oui. Il étudiera longtemps. Quand il aura un logement. Il ira étudier dans la première école qu’il trouvera. Car c’est-ce qu’il avait toujours rêver .. Étudier .. Bien étudier pour avoir un travaille meilleur. Pas comme celui qu’il avait eu. Non. Ce n’est plus un catin. Plus maintenant. Il est maitre de son propre corps, même si la marque sur son torse le contredis ..

    Cela devait faire plus d’une heure qu’il marchait .. Vêtu d’un simple jean noir, d'un t-shirt sombre et de ses éternelles grosses bottes noires de motard. Mmh .. Sauf que là non. Il ne les avait pas volées. Il se les avaient achetées .. Bon d’accord. C’était avec l’argent qu’il avait volé. Mais quand on est dans cette situation. Nous fessons comme nous pouvons. Enfin bref. Passons. Il marchait à son rythme. Lentement la tête basse. Regardant le sol jusqu'à ce qu'il sorte de la ville, dans un immense champ qui ne semblait pas se finir. Il enleva la capuche. Il s'arrêta un instant, contemplant le paysage. Il ne faisait ni trop chaud ni trop froid. Une douce brise vint soulever les fins cheveux blancs de notre jeune ami. Il se sentait plus perdu qu'il ne l’était. Plus encore. Mais pourquoi s’inquiéter ? S’inquiéter de ce qui se pourrait se trouver au bout du chemin ? Peut importe. Il s'en fichait royalement. Il était Libre. Une âme volée. Un cœur souillé. Certes. Mais libre. Oui enfin. Même si cette marque était toujours sur sa poitrine. Même si elle ne s’effacera jamais. Il était maitre de lui-même. Je risque de me répéter, j’en suis désolé. Mais je ne fais que réécrire les ressentis de Kirio. Mais .. Libre ? Kirio était libre .. Il est libre .. Avant, il ne ressemblait qu’à un oiseau en cage .. Pourtant. Quand on libère un oiseau .. Ne déploie-il pas ses ailes ? Pour Kirio n’arriverait-il pas à déployer les siennes ? Ses ailes autrefois tintées de sang .. Ont-elles perdu toute les plumes ? Ont-elles fini par perdre toutes leurs splendeurs ? Finissant par ressembler à un vulgaire tas d’os ? A moins qu’ils en ont profité pour les lui arracher ? Oui. Pendant tout ce temps .. C’est pour cela qu’il ne peut les déployer et s’envoler dans ce champ infini. ..

    Il continuait sa marche. Sans s’en rendre vraiment compte. Et sorti de ses rêveries quand il senti non loin de lui. Une présence. Oui il l’a sentit très bien. Une présence imposante. Se sentir épié. Suivi du regard. Un sentiment qu’il avait trop ressentit .. Pourtant. Nous le savons. Oh que oui nous le savons tous. Kirio est joueur. Joueur est inconscient comme un enfin. Il joue avec le feu. Il joue avec ce qui pourrait être un danger. Après quelques secondes à rester paralysé. Le jeune fugueur posa son regard écarlate sur l’homme qui se trouvait assis contre un arbre. Un homme.Supposons, d’une vingtaine d'année environs. Et pour être plus précis. Un bel homme. Oui. Un visage aux traits fins. De courts cheveux ébènes. Un regard envoutant. Du moins. C’est-ce que put en conclure Kirio. Malgré la largeur qui séparait les jeunes hommes. Kirio fit un pas. Pas très sur de lui. Pourtant, il en fit un autre. Ainsi de suite. Ce qui le fit avancer vers l'inconnu. Même si son être lui disait de passer son chemin. Ses jambes était d'un tout autre avis. Il s’avança d’un pas qui se faisait - malgré lui - décidé. De nos jours. Nous ne pouvons faire confiance à personne. Chaque inconnus peuvent représenter une menace. Kirio le savait. Pourtant, il ne cessa de marcher jusqu’à ce que le regard du jeune inconnu semblait le détailler de la tête au pied. Ce qui fit stopper l’adolescent. Il commençait à se sentir mal à l'aise. Même gêné. Mais maintenant il n'était qu’à quelque mètre à peine de l’inconnu. Et se sentait presque idiot d’avoir pris la peine de venir à sa rencontre. Mais il ne regretta pas une seule chose. D’avoir croisé son regard. Un regard froid mais envoutant. Un regard profond sans fond. Un regard que intriguait et intriguerait toujours autant Kirio. Lui, personne ne pouvait lui dire qu’avait-il dans son regard. Personne ne le regardait. Et même lui, avait peur de croiser son propre regard dans un miroir ..

    « Lorsqu'on n'a pas de vie véritable, on la remplace par des mirages. » Anton Tchekhov

Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Mppppp10

Spoiler:


Dernière édition par Kirio Saeko le Sam 26 Nov - 20:18, édité 2 fois
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Fubuki Toriiwa

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MessageSujet: Re: Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko}   Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Icon_minitimeDim 2 Oct - 18:11

    Plus le temps passe... Plus Fubuki a l'impression de passer la plus grande partit de son temps dans la forêt et dans les parcs en ville. C'est pas qu'il n'aime pas ça, au contraire. Mais c'est qu'il souhaiterai tout de même faire autre chose ! Trop basique ! Eh oui... Il se disait ce genre de choses quand il ne suivait aucun chemin mais marchait dans la végétation. Les voitures qui passent à toute allure, les grosses racailles qui me cherche de embrouille là ou il n'y en à pas. Sérieux, c'est horrible la vie en ville. C'est pour ça que il aimait aussi bien rester seul dans sa bulle... La lumière traverse les feuille fines des arbres, les oiseaux chante sur les branche au dessus de ma tête. Oui... C’était ce que l’on pouvait appeler une belle journée. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa chaleur caressant la peau des gens qui déambulaient dans la rue, quelques nuages d’un blanc parfait dérivant lentement au rythme du vent. Vraiment, la température était idéale. Tout aurait pu être parfait, vraiment, mais la perfection n’étant pas de ce monde, il y avait une chose, un petit hic, quelque chose qui dérangeait le jeune homme. Il venait vers lui. Ah d'ailleurs c'est un homme ? Oups. Oh et puis ça revient au même pour l'homme chocolat. Non mais, qu'est ce qu'il pensait faire en venant le déranger ? Bon c'était une remarque un peu vache dès le début. Mais que voulez vous, Fubuki est un homme susceptible. En plus, il avait choisit d'être tranquille aujourd'hui. Oh et puis... peut être pourrait il s'amuser finalement. Le jeune homme espérait que le jeune homme lui permettrait de se distraire et éviter l'ennui.

    L'ennui. Une des choses que Fubuki mettait volontiers sur la liste des choses qu'il détestait. Ah, vraiment... L'ennui était une chose horrible. Il n'y avait rien de pire que de tourner en rond chez soi, sans savoir que faire. Il n'y avait rien de pire que de rester assis sur son canapé, dans le silence le plus total, en n'ayant rien d'autre à faire que de fixer le plafond. Et surtout, il n'y avait rien de pire que de rester seul, sans personne. Oui, la solitude avait certes quelques attraits, mais elle restait, aux yeux de Fubuki, une chose incroyablement ennuyante. Bon, revenons-en aux faits. Comme vous aviez pu le deviner – aisément, probablement – Il s'ennuyait. Fiévreux, seul au milieu de cette horde de cadavres bien vivant pourtant, il ne savait simplement pas où il allait, méfiant. Un jour à peu près comme un autre on pourrait dire. Il déambulant dans les sentiers. Mais pas pour jouer cette fois. Rester au chaud à l’intérieur de la demeure ou résidait l'homme en ce moment n'était pas une idée qui l'avait plus pour son agenda de la journée. S'il était resté ? Il aurait été obligé de se pencher sur les lettres à écrire... Sa "maison" était grande battisse ancienne, un peu lugubre – comme tous les vieux monuments- qui appartenait a un jeune noble encore un peu inconscient mais qui n’en restait pas moins intéressant. Même s'il se promenait dans les rues, il n'avait pas peur des ennuis qu'il pourrait croiser... A propos d'ennui, il faut croire qu'il les attirait. A peine avait il prit une rue que quelqu'un devait venir le perturber. Vite fait, son regard vagabonda sur la foule, cherchant un petit groupe de mégère qui aurai la parlote un peu trop pendu. Le marché serai la meilleurs place pour trouver ce genre de personnage mais … tant pis, il fallait discuter avec ce jeune homme...

    Il se redressa et lui fit un sourire. L'aristocrate releva un rapide regard sur son interlocuteur. Celle-ci qui adoptait des vêtements tous assortis se révélait aux yeux de la belle comme ayant une longue chevelure châtain, accordé avec ses yeux. De longs cheveux qui laisse paraître en dessous le visage d'un jeune homme ne paraissant pas hostile pour le moins du monde aux yeux du bourgeois. Enfin bon, on ne sait jamais sur qui on peut tomber... Il jeta toute son attention sur ce jeune inconnu, et lui adressa cette fois-ci un regard plus social, laissant passer une certaine douceur dans son regard. Finalement il fit deux ou trois pas pour se mettre à hauteur de l'invité. D'un ton et air malicieux et doublé d’une arrogance complice, il débuta la discussion :

    « Bonjour Monsieur, vous désirez quelque chose peut être ? »

    L'homme chocolat avait malgré tout essayé d'y mettre un ton sympathique. Il ne bougeait pas non plus, et lui faisait son sourire le plus amical qu'il puisse faire. Il ne savait pas ce qu'il pouvait penser... Ses yeux lançaient un regard assez bizarre. Il pensa qu'il s'était bien trompé sur l'avenir de cette journée maudite... Par pur politesse, il ne pourrait pas partir, il serait donc obliger de lui répondre, pour lui c'était déjà un point de gagné. Il la fixait de son regard ténébreux sans le dévisager une nouvelle fois. Il ne voulait pas non paraitre non plus pervers (ce qu'il est), arrogant (ce qu'il est)...ou d'autres adjectifs péjoratifs qui pourraient le caractérisé. Mais n'ayant rien de prévu aujourd'hui il avait l'esprit un peu ailleurs. Sans doute se disait il qu'il pourrait simplement demander comme la vie passait et s'en aller. Notre jeune homme espérait que l'homme face à lui puisse l’intriguer et l’intéresser...

    « Je doute que vous souhaitiez m'interrompre dans une quelqu'on entreprise. Puissiez vous passer votre chemin, ce n'est pas dans mon intérêt de vous regarder me regarder. C'est illogique. Voyons Monsieur, soyez un peu plus turbulent et essayer vous à la parole. En tout cas je suis surpris de voir quelqu'un qui ne suis pas les chemins du sentiers. Avez vous envie d'avoir de la terre sur vos chaussures ? C'est une étrange envie. Peut être sommes nous ici pour la même raison... Quel age avez vous ? Vous me semblez bien jeune, surement plus que moi, il est clair. Oh ? Je vous effraie ? »

    Son ton et son air s’était fait malicieux et doublé d’une arrogance complice. Le jeune homme aurait été curieux de voir s'il aurait pu se mesurer au marquis en la matière car on la disait assez habile à l’exercice. Alice attaquait fort, mais elle était ainsi, véritable feu follet. Il laissa échapper un rire franc et clair, qui rebondit comme une cascade en un millier de carillons. Il avait fait exprès de l’empêcher de parler pour faire tout un monologue sans queue ni tête. Comment allait il donc réagir à cela ? Ça y est, la partie était lancée...

    Tous deux se trouvaient près d'un arbre assez grands qui gardaient l'espace dans l'ombre, tout le reste étaient entouré de petit bosquet. Le soleil, haut dans le ciel tapait fort aujourd'hui ce qui était peut commode à cette période de l'année. Se reculant d'un pas pour ne pas l’oppresser il attendit sa réponse. En respirant l'air pur de ce pauvre espace-vert. Malgré la taille un peu trop vision esthétique, il aimait cet endroit. C'était d'ailleurs un des seuls endroits où il se sentait véritablement bien. Pourquoi donc ? Ça personne ne le sait. L'homme gourmand avait toujours aimé l'extérieur que ce soit la montagne, le désert ou encore la mer. Alors un bout de nature en ville ne le dérangeait aucunement. Il se sentait déjà un peu plus dans son élément. Des herbes hautes à perte de vue, l'odeur du gazon mouillé, les bruits de pas dans la verdure humide. Attentif à la nature qui l'entoure, il se penche doucement pour récupérer l'un de ses couteaux. Il vaut mieux se parer à toute éventualité, il se peut qu'une bête sauvage rôde dans le coin. Oui, oui, même dans un sentier où tout le monde passe. Fubuki a de l'imagination. Face à l'inconnu, il préférait s'équiper si ça se déroule mal. On s'est jamais. Un accident est vite arrivé n'est ce pas ?

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MessageSujet: Re: Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko}   Une journée dans la fraicheur du vent {Pv. Kirio Saeko} Icon_minitimeSam 26 Nov - 23:47

"Alice attaquait fort, mais elle était ainsi, véritable feu follet. " .. Alice ? Oo

Stop looking at me like this
Round I

    Une douce brises venait posément flatter le haut du buste découvert du jeune fugueur, face à l'homme aux pupilles mi-social et mi-attrayant, mais au reflet étrange au yeux du benjamin . Des adjectifs sans nom pour Kirio qui ne détachait pas son regard du sien quand son interlocuteur s'avança vers lui de deux ou trois pas. Ce qui fit frissonner le petit argenté. Oui. L'inconnu était plus grand et imposant que lui. Hésitant, il détaillait l'homme dans les moindre détails, au cas où l'avenir les amèneraient à les revoir, ce qui pourrait être peu probable. Même avant qu'il ne put entrouvrir sa bouche pour en faire sortir un son, l'homme se décida de parler le premier.

    « Bonjour Monsieur, vous désirez quelque chose peut être ? »

    Voilà une bel et bonne question que nous avons là. Kirio pourrait tout simplement dire qu'il ce serait trompé de personne en venant ici et repartir comme si de rien était. Comme si il était seul. Pourtant, il était venu de son propre gré, interrompre la tranquillité de cet homme. Mais il ne bougea guère. Lui qui aurait pourtant eu l'impolitesse de partir sans un mot, sans un regard. Non. Il resta figé comme un mioche fasse à son héros ou encore .. à une lycéenne face à son prince. Comme fasciné ou effrayé.

    « Je doute que vous souhaitiez m'interrompre dans une quelconque entreprise. Puissiez vous passer votre chemin, ce n'est pas dans mon intérêt de vous regarder me regarder. C'est illogique. Voyons Monsieur, soyez un peu plus turbulent et essayer vous à la parole. En tout cas je suis surpris de voir quelqu'un qui ne suis pas les chemins du sentiers. Avez vous envie d'avoir de la terre sur vos chaussures ? C'est une étrange envie. Peut être sommes nous ici pour la même raison... Quel age avez vous ? Vous me semblez bien jeune, surement plus que moi, il est clair. Oh ? Je vous effraie ? »

    Dit-il d'une trempe d'un ton malicieux. Riant, monologuant. Kirio se tût jusqu'au but. Ne sachant quoi dire ou quoi faire. Il fit un pas en arrière, tout comme l'étrange homme qui faisait face à lui. L'ombre de l'arbre se déplaçait de peu sur le côté, laissant la lumière atteindre une partie du visage des deux êtres. Le plus jeune suivit de ses yeux écarlates les moindres gestes du plus âgé d'entre eux. Qui s’abaissait pour récupérer un ustensile tranchant qui fit reculer un pas de plus le fugueur, qui aurait préféré passer son chemin. Un accident pourrait facilement arriver ce qui ne plaisait guère au plus jeune. Il prit la parole avec hésitation sans prendre la peine de saluer son interlocuteur.

    « Bien que vous ne m’effrayiez pas.Ce qui n'était pas la pur vérité. Je ne pense pas être plus pernicieux que vous. Je ne pense pas que vous ailliez besoin de ceci. A moins que la grosse bête à peur de la plus petite »

    Finit-il sa phrase d'un ton de défi et d’arrogance, avec un sourire au coin des lèvres. Cachant sa crainte derrière un regard provoquant, bien que l'envie de partir était toujours là. Aurait-il été préférable de passer son chemin, plutôt que de s'avancer vers cet inconnue au regard qui avait attiré Kirio ? Cet homme n'avait pas l'aire bien fréquentable en fin de compte. Et puis .. Que voulait-il réellement ? Pourquoi c'était-il avancé vers lui ? Quel petit idiot ce Kirio ~

    Assez court & de peu bonne qualité. J'en es bien peur ..
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