Champ de Citronniers ( Lemon Tree)

Pour l’instant l’endroit que préférait May Russell à Lemon Tree c’était sans aucun doute Le verger , avec ses hectares de verdures luxuriante , il ressemblait au jardin d’Eden.
May n’était pas trop portée sur la nature , elle ignorait pourquoi elle aimait cet endroit. Peut-être a cause de toutes ces choses entrain de changer dans sa vie , avait-elle besoin de calme pour y réfléchir ? Sans aucun doute. L’ensemble du verger n’était pas en très bon état. La clôture blanche qui entourait la propriété était écaillée et pourrissante. Un Vieux tracteur avait été abandonné près des rails de chemin de fer et disparaissait sous les mauvaises herbes. La ferme à côté , était elle même envahie d’une végétation si épaisse de ce côté de la haie que May pouvait à peine apercevoir les Citronniers.
En passant par dessus la barrière la Brune pensa que ce qu’elle aimait par dessus tout dans ce champs de citronniers c’était l’odeur et les couleurs pastelles qui l’entourait , elle voulu fermer ses yeux un instant pour ,juste , tout simplement apprécier le calme environnant .
C’était la journée la plus chaude que cet automne eu donné , elle fut même surprise de devoir enlever son gilet pourtant léger. Ses yeux ocre n’avait jamais été aussi beau , si clair , elle avait enfin trouvé un certain apaisement dans ce vergers de citronniers.
Elle passait donc la barrière , et arriva de l’autre côté , près d’une ferme abandonnée .
Elle avança lentement mais sûrement du bâtiment délaissé ; elle entendit soudainement un craquement derrière elle , elle n'eut pas peur mais effectua un rapide demi tour , derrière la haie il y avait quelqu'un.



"« C'est avant l'aube partir à l'assaut de l'insomnie du monde. »

Spoiler:

Phœbe, tremblante, observait le ciel avec une certaine appréhension. Recroqueviller, les jambes contre son torse, le visage baigner de larmes au creux de ses genoux, elle tentait désespérément de trouver cette lueur rassurante dans le ciel qu’elle recherchait tant. Elle ne la trouverait pas. C’était un fait qu’elle-même ne pouvait accepter, pourtant, ses bras saigner abondement. Les perles pourpres tombaient longuement, ruisselants des coupures encore à vifs qui mangeaient irrémédiablement sa peau si blanche. Relevant son visage avant de le poser lasser contre la vitre glaciale, la jeune fille secoua doucement sa longue chevelure ambrée. Elle clignait malencontreusement ses pupilles bleutée, dans l’espoir que le contact froid du verre calmera la migraine qui l’enfonçait un peu plus dans cette souffrance sourde qu’elle tentait vainement d’échapper. Sans succès, et tandis que la sensation d’étouffer enveloppa son corps, Phœbe s’habilla d’un pauvre pantalon de cuir délavé et d’une chemise tâchée, avant de disparaître dans les rues si claires de l’aurore naissante. Elle marchait au hasard, n’effleurant même pas l’idée qu’un jour son ignorance lui reviendrait de plein fouet. Mais à l’instant présent elle voulait oublier les souvenirs contraignant qui l’étouffaient habilement, les souvenirs de rires et de joies passé qui ne reviendraient plus jamais. Et dire qu’elle c’était stupidement crue guérit de cette souffrance. Mais son cœur était brisé, en mile morceau, en douleur incertaine et fatigante. Jamais elle ne pourrait oubliée, jamais elle ne pourrait passer ce qui était arrivée. Et tandis qu’elle marchait, qu’elle courrait plutôt, dans les rues, les larmes couler toutes seules. Les larmes baignaient son visage d’une incompréhension telle qu’elle-même tomba au sol sous le poids tout nouveau d’une culpabilité naissante.

Et si elle n’avait pas exister ? Jamais. Si son cœur n’avait jamais commencé à battre, si ses doigts si frêle n’avaient jamais touché le moindres piano, est-ce que tout cela se serais passé ? C’était de sa faute si le bonheur n’arrivait pas. Une faute grave qui l’étreignaient encore et toujours. La fautes, tout au fond, de ne pas vouloir vivre. De ne pas en avoir le courage. Un esprit si vide, si détruit, elle n’avait plus que ça. Une âme qui disparaissait au fur et à mesure du temps, voilà sa seule et unique possessions.

Elle ne saurait dire combien de temps elle était resté là, à déverser toutes sa haines, toutes ses peurs, toutes sa tristesse contre le monde, contre Dieu lui-même qu’elle trouva si injuste, mais quand le glas de l’église la sortie de sa torpeur, elle ne pleurait plus et ce sentait capable de ce tenir sur ses propres jambes. Et inconsciemment elle c’était elle-même mener dans le champ de citronniers qui bordait le quartier ou elle résidait en ce jours. Un fin sourire étiras ses lèvres tandis qu’elle marchait entre les arbres, au hasard, une sensation de bonheur éphémères la prit. Elle ne put s’empêcher de pleurer de nouveau, mais cette fois-si silencieusement, calmement, fort heureusement.

Une branche craqua sous son poids, elle ne s’en rendit à peine compte, pourtant un léger bruit de froissement de tissus parvint à ses oreilles. Derrières la hais, une âme égarée ce logeait. Elle rit légèrement pendant qu’elle contournait la végétation pour arrivais près d’une ferme abandonnée. De là, non loin du perron, une jeune fille brune ce trouvais. Elle s’avança lentement, et tenant son bras droit, dans sa main gauche, Phœbe lui adressa un léger sourire, les manches maintenant tâchés de sang.

« Cet endroit est magnifique, vous ne trouvez pas ?..

Jamais le fait que quelqu'un lui adresse la parole avait fait cette effet a May.
Une jeune fille se tenait la, les yeux rouge d' avoir trop pleure , un liquide sombre glissait le long de son avant-bras et malgré cela , elle souriait.
Elle avait un beau sourire doux , franc , éclatant .
"En effet , et quand , vers 5 heures le soleil commence a se coucher et que le silence est a son appoge ;cet endroit ressemble davantage au paradis qu'à un verger." répondit May
Son regard s'arrêta sur l'avant Bras de la brune; ensanglanté , la plaie avait l'air profonde.
May se rendit soudain compte qu'elle s'inquietait pour une parfaite inconnue .
Car en effet , même si son physique lui inspirait confiance , elle ignorait tout de la fille devant elle.
Elle bredouilla un malheureux :
-"Je m'appelle May Russell et toi ? "
Cette phrase lui sembla encore plus pitoyable dite que dans son esprit . Elle pensa qu'elle n'étais qu'une grosse quiche incapable de formuler une phrase correcte ou a peu près compréhensible .Elle se sentit rougir et de forcea a reprendre ses esprits .
May avait pourtant du caractère , tout le monde ayant eu affaire a elle pourrait en témoigner ,mais depuis qu'elle était arrivée a LemonTree elle de sentait diffèrente , ou du moins entrain de changer

Alors, c'est ça l'amitié ?!

Elle ne s’attendait pas à une réponse si rapide, dans ce terme là surtout. Pourtant elle ne fut pas prise de cours et ce contenta d’hochet la tête en se dirigeant à ses côtés. Elle était fatiguée par cette nuit passée, une nuit blanche comme elle en avait vus bien d’autre d’ailleurs… Pourtant celle-ci fut une des plus dures et des plus lassante qu’elle n’avait put connaître. Ce qui expliquai, sans mal, qu’elle ce laissa choir sans plus de préavis sur les marches du perron. Ne cherchant même plus à rester dans ses mouvements si habituels de grâces qu’elle réservait en public. Rester discrète mais parfaite, passer inaperçus tout en restant soigner et classe. Voilà ce que lui avait toujours appris Asch, elle devait attirer tout en laissant son visage inconnu des mémoires. Elle pouvait comprendre cela, mais la comédie avait assez durée et la jeune femme n’était pas d’humeur. La fatigue, la tristesse et ses doutes avait prit part de son cœur, la contraignant encore dans cet état de mal être qui tendais à devenir permanent.

« Je n’en doute point mademoiselle Russel, je viendrais apprécier le spectacle ce soir, sans aucun doutes. Quand à moi je me nomme Phœbe Klaiber.

Elle lui sourit fort gentiment, accueillante, semblant calme. Cependant son cerveau marché à plein régime, qu’est-ce qui lui avait prit de parler à cette fille ? Certes elle avait besoin de contacts humains, comme tout le monde… Mais pire encore ! Pourquoi lui avait-elle donc donné son vrai nom ? La prudence l’avait donc quitté totalement, et l’inconscience avait reprit la place qui lui était dut ? Avait-elle donc temps l’impression de retomber en enfance ? Avant touts les délires de sa mère, de son père, sa rencontre avec Asch, quand elle était encore qu’une simple enfant. Simple enfant ne pleurant jamais, jamais certes, mais pourtant ? Elle ce sentait tout d’un coup extrêmement stupide et ne put réprimer un petit soupir contrit. Vraiment, elle devait ce reprendre en mains. Passant une de ses mains gantées dans sa longue chevelure ambrée, elle refit son masque de sourire parfait, en étonnant une nouvelle phrase de sa voix si claire.

« Qu’est-ce qui vous amène dans un endroit si reculer en ce matin d’été ?

May répondit le plus naturellement au sourire de l’inconnue.
Comment pouvait-elle sourire dans un moment pareil.
Son regard se posa une nouvelle fois sur la plaie d’où sortait encore et toujours un liquide sombre ; elle ne savait que faire , la fille n’avait pas l’air de souffrir mais la blessure était profonde et elle perdait beaucoup de sang . Son, t-shirt blanc était maintenant taché de rouge , May commençait réellement à avoir peur.
La voix de la jeune femme résonna à nouveau :
-« Qu’est-ce qui vous amène dans un endroit si reculé en ce matin d’été ? »
May ne réfléchit pas vraiment et lança ce qui vint :
« la même chose que vous apparemment , je me balade en essayant d’oublier ma vie un instant pour , après, pouvoir me relancer dans mes projets avec plus de lucidité . Votre blessure est profonde , il me semble que cela ne serais pas mes affaires si je vous demandais la raisons de cette blessure mais je me contenterais d’un vous devriez aller voir un médecin . »
La brune n’en voudrait pas à l’inconnue si elle l’envoyait balader , c’est ce qu’elle même aurais fais .
Elle s’approcha un peu , les yeux de la personne en face d’elle étaient plus rouge qu’elle ne le présageais , avec une trace mauve autour , cela ne laissait plus aucun doute soit la jeune femme s’étais battue , soit on l’avait frappé . Des deux solutions aucune des deux ne lui plût elle ne su que faire et se résigna à se taire en attendant une réponse à la première question avant de faire suivre l’autre.



"Tu peux chercher , mais sache que c'est toujours moi qui te trouverais "

Phœbe, toujours assise, observa avec un calme incroyable la nature environnante, les arbres courber sous le poids du soleil. Elle observé ce qu’elle aurait voulut connaître, combattre et savoir. Ce qu’elle aimait et détester ce qu’elle apprécier du fond du cœur, ce qu’elle ne pouvait supporter. Il en fut ainsi, qu’elle détailla rapidement puis plus longuement chaque parcelle de nature, de terrain et de soupir. Elle aurait du répondre à May, aurait du la rassurer mais les mots ne venait pas, les pensés s’entrechoquaient puis disparaissaient dans un apaisement stupide. La jeune fille avait balancé ces cheveux, ne faisant plus guère attention au mal qu’elle c’était elle-même infligeait qui recouvrait ses bras, au coin de son œil mauves du coup qui avant elle avait reçut. Les joues maintenant pâles, les larmes roulèrent sur ses joues. Elle ce sentait si mal, si seule. Recouvrant son visage frêle dans sans main elle pleura sans plus s’arrêter, pleura pour tout oublier, tout exhumer. Puis elle ce calma, puis dans une voix teinter de sanglots elle reprit une tirade comme lasser de sa propre vie.

« Je devrais y aller, vous avez raison mademoiselle.

Elle ne bougea pas pour autant, mélancolique ce fredonnant à elle-même une berceuse qu’elle n’avait plus entendue depuis si longtemps. La même que lui chantait non pas sa mère, son père et sa famille, mais celle d’Asch, celle qu’elle aimait entendre, qu’elle aimait apprécier et chanter, celle qui l’apaisait tout en lui lançait une plais béantes au cœur, une peur passagère au cerveau.

« Je suis désolée de vous paraître ainsi, folle et fragile.

Entonnât-elle une fois la chanson finis.

" Ne vous excusez surtout pas , chaque personne a des jours où tout va mal , je peux parfaitement comprendre ! Ce champ est d'ailleurs l'endroit où je me rend quand ce jour arrive , cette impression de déjà vu , de déjà venu m'apaise "
lui répondit simplement May .
" Pour ce qui est de vos blessures j'aimerais regarder , si cela s'avère réellement profond je vous amènerait moi même à l’hôpital" .
En effet elle avait souvent vécut cette scène mais jamais sous ce personnage ci , elle comprenait maintenant le sentiment que ressentait les personnes qui essayaient de l'aider .
Mais a ces instants où elle se sentait trahie , souillée , elle avait honte , elle avait peur , elle avait mal et elle était en colère . Pas seulement contre sa mère qui la battait mais tout simplement contre l'humanité et ceux qui battait leurs enfants ... May , elle , s'en moquait a chaque fois de se faire frapper jusqu'à qu'elle crie , qu'elle n'en puisse plus , jusqu'à que ses jambes ne puisse plus supporter son poids qui malgré le fait qu'il était négligeable lui paraissait soudain plus qu'imposant . Elle s'en moquait qu'on qu'on lui crache au visage et qu'on la traine dans la boue si c'étais pour protéger son coeur , sa petite soeur .
Oui , il y eut une époque où elle avait une soeur , mais après avoir fait de nombreuses fois barrière de son corp pour protéger la petite elle avait décider avec le plus grand mal et un coeur complètement détruit de l'éloigner le plus loin possible de cet endroit qui , selon elle oppressait les personnes y vivant les empêchant de se développer . Elle avait donc confié sa soeur a une tante lointaine . Elle avait , ce jour là , vécu la pire des souffrance en voyant son ange s'éloigner les larmes roulants sur son visage . C'était néanmoins la meilleure solution a ce moment là songea May , Oui , C'était la meilleure solution .
Elle essuya les larmes qui perlaient son visage ... " Deux semaines" murmura-t-elle " Deux semaines et La petite sera là "