1, 2, 3, Nous irons aux bois. 4, 5, 6 ... [PV Soya]

Aujourd’hui, c’était une journée comme les autres ! Oui ou enfin presque. Disons une journée de travail comme les autres. Son meilleur ami, et agent, lui avait dégoté un travail. Il avait trouvé un photographe qui cherchait deux modèles. Il s’était occupé de tout, comme le merveilleux ami qu’il est. Sauf qu’en fin de compte, ce jour-ci n’était pas si semblable aux autres. Car encore la veille en se couchant, elle ne connaissait ni l’endroit ni l’heure où elle serait attendue. Et ces informations, ne lui sont parvenues qu’au petit matin, par un coup de file bien matinal qui la réveilla. En ce jour, le seul à lui permettre de s’offrir une grasse-matinée, sans compter le dimanche, lui il ne compte pas vraiment comme un jour, mais plutôt comme quelques heures qui se cours après et qui défile tellement vite que la dite journée passe et qu’on n’a même pas le temps de souffler !

Mais ce jour là ne se trouvait pas être un de ces si précieux dimanches. Par contre un simple mercredi, oui. Le jour qui coupe la semaine en deux, deux jours avant, deux autres après puis enfin le week-end, oui le week-end est à part. Finalement tout cela à peu d’importance. Résumons rapidement, la jeune fille est réveillée de bonne heure, gâchant péniblement ses heures de sommeils autorisées en ce matin. Par ce coup de file, elle apprit le lieu et l’heure de son rendez-vous pour le petit travail de modèle photo. Sans relever l’étrangeté sur le moment, c’est en prenant sa douche qu’elle réalisera que la forêt est un endroit bien étrange pour une séance photo. Et bien sur en descendant à la cuisine, elle ne rencontre qu’un mot, lui souhaitant une bonne journée, avec une finition bisou, comme tous les mercredis matins quand elle se lève. Adorable, il ne l’oublie jamais, son petit Charly. On pourrait penser qu’il se passe un truc entre ces deux, mais cela reste flou, et ce pour tout le monde ! Ils vivent ensemble…. Comme des amis ! Des amis dont il est difficile de voir l’un et non l’autre, sauf pour les cours, auquel il n’assiste pas aux mêmes.

C’est toute fraîche, habillée et maquillée, qu’elle se dirige donc vers la forêt. Un papier en main, son téléphone dans l’autre, elle pourrait se perdre facilement. En cet instant, son vœu le plus cher, est de ne pas être tombée dans un traquenard, un faux photographe ayant passé des annonces bidon afin de pouvoir s’amuser un peu. Si c’était le cas, il serait mal, la demoiselle savait se défendre et n’hésiterait pas une seconde à taper si il le fallait. Mais en arrivant sur place, elle put respirer. Il y avait du matériel, et le jeune homme l’installant, semblait savoir ce qu’il faisait. Il donnait aussi une légère impression de timidité, les yeux plutôt poussés vers le sol recouvert de nombreuses feuilles jaunes, rouges, ou encore oranges. Un vrai paysage automnal.

En compagnie du photographe, il y avait une autre demoiselle. Grande, un air enfantin, des cheveux blonds encore plus clairs que les blés, un teint de porcelaine et de grands yeux clairs d’une couleur particulièrement rouge exprimant une certaine nostalgie, accentué par l’absence de sourire sur son visage. Elle portait une robe claire, également, accentuant ce côté légèrement « angélique descendu du ciel ». En effet, ne lui manquait que les ailes et l’auréole. Elle ne connaissait aucun des deux, le bonhomme ne se faisait pas vraiment remarquer par son aspect physique, il était possible qu’elle l’ai déjà rencontré mais n’en gardait pas de souvenir. Quand à l’autre jeune fille, rien qu’avec la teinture de ses iris, on ne pouvait l’oublier. L’un comme l’autre ne semblait pas avoir remarqué son arrivée. Elle se racla donc la gorge avant de s’exprimer.

-Salut, je suis ici pour la séance … photo !

Elle regarda autour d’elle. Ce n’était pas un de ses décors en cartons qu’on trouvait dans toutes studios photos ou qu’on trouvait à glisser par montage sur l’ordinateur. Là, c’était un vrai décor, la nature n’était pas morte mais bien vivante, le vent existant n’était pas artificiel, et les chants ambiants ne se trouvaient pas sur un CD. Ne sachant pas à qui se présenter en premier, elle ne tendit aucune main amicale, cela ne ferait pas de mauvais choix, et pas de mauvais départ.

-Je suis … mhhh, appelez moi Jame(s).

Genial. Un photographe venait de l'appeler le soir d'avant pour lui annoncer sa première séance photo dans cette ville. Soya avait espérée avoir un peu plus de temps pour s'habituer à cet endroit qu'elle connait pas. Surtout qu'elle etait ici plus pour se reposer que pour faire des photos. Mais bon, elle pouvait pas refuser un travail non plus. De plus, elle aimait trop poser pour refuser une séance. Elle connaissait déjà la photographe alors ça allait aider. Enfin bref, elle avait noté sur un papier l'heure et l'endroit. La jeune fille trouvait le rendez-vous assez bizarre. Une forêt. Pourquoi cette endroit? Le photographe, Elias, ne lui avait pas dit quel genre de photo il voulait exactement. Il voulait garder tout ça secret. C'était exitant. Ne pas savoir et devoir attendre le dernier moment pour enfin tout savoir. Elle se coucha tôt pour avoir un teint frais et réveillé le lendemain. Son agent appella le matin pour savoir si elle etait bien arrivée et avoir des nouvelles. La demoiselle lui parla du Job, il lui donna des conseils et raccrocha. Elle déjeuna plutôt léger car la faim ne la tenait jamais le matin. Elle prit une bonne douche bien chaude puis froide. Elle se sécha les cheveux tranquillement avant d'enfiler sa robe crème. Elle laissa ses cheveux détacher et se maquilla que très légèrement, vu qu'elle aura sûrement un autre maquillage une fois sur place. Soya enfila ses chaussures et mît ses affaires dans son sac avant de partir en direction de la forêt. Elle espérait surtout de pas se perdre. Elle n'avait pas vraiment le sens de l'orientation. Finalement, elle trouva l'equipe qui se trouvait sur place. Elias la présenta aux autre membres de l'équipe et lui dit d'attendre que l'autre mannequin arrive. Elle hocha la tête et regarda autour d'elle. C'était vraiment beau. C'était une jolie clairière qui laissait juste passer un peu de Lumière. L'endroit semblait d'une couleur orangé. Une jeune fille apparut devans eux. Soya tourna la tête dans sa direction. Plutôt jolie. Alors c'était elle la deuxième fille. James. Ça faisait plutôt garçon comme nom mais bon.

-je m'appelle Soya Higure.

-je suis Elias, le photographe. Merci d'être venu ici. Je sais que vous ne savez encore rien de cette séance. Je voulais faire quelque chose de féerique. Donc vous allez être maquillé, habillé et coiffé. Ensuite, je vous dirai la suite.

James n'avait pas remarqué le reste de l'équipe, mais en faite, c'était toute une fourmilière qui s'était déployé afin de rendre le travail du photographe plus agréable et surtout pour rendre cette séance moins stressante. Effectivement, comme dans une vraie séance en studio, il y avait à ses côtés au moins encore trois autres personnes. Un travail de professionnel semblait s’être mis en place dans ce petit bout de terrain. Même si le lieu choisit était peu souvent travaillé, cela n’empêchait pas d’organiser la chose de manière à se croire dans un studio, avec des murs, des fenêtres et tout le matériel. Tout se retrouvait ici, sauf les murs, c’était comme si vous aviez traversé la fenêtre, vous vous retrouvez en pleine jungle forestière. Plutôt habituée à ce genre de boulot, elle devina qu’il devait s’agir d’un coiffeur, une maquilleuse et une habilleuse. Comment les distinguer ? Elle leur donnait les rôles purement et simplement par pure hasard ! Et seule la suite des évènements lui donnera réponse.

La deuxième jeune fille, à l’allure fragile d’une poupée de cire, se présenta sous le nom peu courant de Soya Higure. Ce qui ne semblait pas provenir de la région. Et James, en la regardant une nouvelle fois, lui trouva un air d’étrangère. Comme si elle aussi venait d’un autre pays, un pays lointain. Elle n’en eu pas le temps de faire la remarque que le photographe se présenta à son tour, les remerciant pour s’être déplacé pour se travail peu conventionnel. Il avait gardé un total mystère sur le prochain déroulement de la séance. Et il se gardait encore pour plus tard, puisqu’il passait de suite à la présentation de son équipe. Elles allaient être habillées, coiffées et maquillées. Bien qu’ils soient en milieu hostile, il avait tout prévus. Heureusement qu’elle n’avait ni fait un maquillage trop compliqué, ni qu’elle s’était donné autre chose qu’un coup de peigne dans les cheveux. Et niveau vêtements, elle n’avait pas fait un choix très recherché. Elle aussi avait prévus le coup. Surtout, la facilité, un style décontracté qui lui permettrait de se déplacer sans accroche.

Un travail féérique qu’l voulait faire. Et bien avec le décor, il partait déjà bien. Et quand James s’approcha du portant où pendant quelques tenues, le choix qu’on y trouvait lui sembla tout aussi féérique que le décor. Tout à gauche se trouvait une robe, tel qu’on l’aurait crue empruntée à une princesse. Un bustier fait de dentelle, s’allongeant en mousseline, le tout de couleur pourpre avec une borderie doré faite sur le buste. La deuxième tenue, tout aussi belle, semblait quand à elle sortie tout droit d’un catalogue pour mariée ! Le haut semblable à un bustier, portant de large bretelle faite de tulle perlé, un jupon prenant de suite de la largeur au niveau des hanches avec une fois encore, un dessin fait en borderie de perle à hauteur de la poitrine. Celle-ci était de couleur violine et son décor était argenté. La suivante marquait des tons plus orangé, genre couché de soleil. Un bustier également, se devait être la mode chez les fées et les princesses, le tissu s’ouvrait au milieu s’ouvrant sur une dentelle fine et la robe se continuait sur une superposition de jupes fendues créant un dégradé nuageux. Il y avait là, encore trois autres tenues, tout aussi magnifiques que les premières. Elles n’invitaient qu’à offrir le rêve et la féérie de la magie.

La demoiselle aurait donné sa mère pour une robe comme celles-ci. La dame qui devait les habiller, les invita à s’approcher, afin de leurs désigner les tenues qu’elles allaient chacune porter. Soya en aurait trois, James en aurait trois. Le maquillage sera refait à chaque nouvelle robe enfilée, car si elles collaient bien avec le décor, les robes avaient toutes un teinte différente et demandait donc une accessoirisassions adaptée. Déjà à rêver sur les robes, James lâcha le portant afin de se retourner vers l’équipe. Laissant ses collègues faire leur travail de préparation, Le photographe s’était un peu éloigné, faisant quelques réglages avant de passer aux choses sérieuses.

Les deux jeunes modèles étaient à peu près de la même taille, James trichant légèrement avec de petits talons. Et de corpulences pas très éloignée. Sa gourmandise ne se remarquait point au niveau de son physique, c’était une chance pour elle d’avoir un métabolisme qui élimine bien vite ce qu’elle mangeait. Elle ne restait pas non plus assise toute la journée à goûter à toutes ces bonnes choses. La demoiselle se rangeait facilement dans la catégorie des énergiques !

Soya écouta le commentaire de Elias. Quelque chose de féerique. Ben le decor y allait parfaitement bien. Avec toutes ses couleurs. Donc leurs tenues seront celle des fées. Elle suivit l'habilleuse et regarda les tenues accrocher à des ceintres. On leur expliqua que les trois premières etaient pour James et les trois suivantes pour elle. Elle regarda les tenues avec
curiosité. L'une avait un buste blanc avec des perles et des paillettes mélangé avec une jupe qui ressemblait à des ailes accrocher ensemble. C'était mignon. Mais ça faisait un peu princesse, surtout avec les fausses ailes. La deuxième avait aussi un bust mais avec une jupe plus ample coloré rouge oranger. Ça ira parfaitement avec les couleurs du fond. La troisième n'avait pas de manche et la jupe était vraiment courte. Elle était d'un mélange de vert. Ces tenues étaient magnifiques. La jeune fille se tourna vers l'autre modèle. C'était troublant, elles se ressemblaient énormément et pourtant paraissaient très différentes. Fallait dire qu'à part les yeux, les cheveux, elles étaient presque identiques. C'était sûrement pour ça que le photographe les avait choisit. On leur montra où de changer. La demoiselle enfila la première tenue et se fixa dans le miroir. La robe lui allait parfaitement. C'était vraiment beau. Elle paraissait si pure. Une coiffeuse fit des tresses dans ses cheveux avec une perle dedans. Une sorte de diadème fut posé sur ses cheveux. C'était vraiment beau. On aurait dit qu'elle avait été légèrement decoiffer par le vent. Son maquillage fut vraiment très léger, quelques brillants et c'était terminé. Elle était magnifique. Elle aimait vraiment beaucoup le resultat. Elias attendit que James soit prête aussi pour commencer à parler.

-comme vous le savez M. Pitzer organise chaque année un bal caritatif important qui regroupe les gens du monde entier. Cette année, le thème est la féerie. Il m'a demandé de faire les photos pour promouvoir son œuvre. Vos photos, si il les accepte, seront affichées partout. Alors je veux que vous me fassiez rêver. Tu as tout compris Soya. Je sais que tu ne connais pas le français parfaitement alors si tu as une question vient me voir.

-merci Monsieur. Mais ça va aller. Je comprend assez bien la français. James-san faisons notre mieux pour séance.

James adressa un joyeux sourire à l’habilleuse, celle-ci venait de lui tendre une de ces robes de rêves, comment ne pas être contente d’enfiler une telle robe. Pendant les quelques instants où elle porterait cette chose magnifique, elle pourrait se mettre dans la peau d’une princesse. Non, ce n’était pas une de ces chimères qui se réalisait en enfilant la robe, souhaiter devenir une princesse est le désir de chaque petite fille, ou presque. Toute son enfance, son père l’avait traitée ainsi, pour elle ce n’était donc en aucune manière une aspiration de devenir princesse. En revanche, créer une robe d’une telle envergure, ça c’était son rêve. Même si elle ne voulait pas l’admettre, son père lui avait transmit ce goût pour la mode et plutôt que de la subir, James aspirait à la vendre. Être styliste était son avenir, celui qu’elle voulait se bâtir. Enfin pour le moment, la demoiselle n’en était qu’aux fondations de son empire.

Après qu’elles aient chacune une robe, la dame leur indiqua où aller se changer. Dans un coin, se tenait deux cabines de fortune, faite avec les moyens du bord afin de donner un minimum d’intimité au deux modèles lors de leurs changements d’habilles. Cela ne gênait pas vraiment la brunette, ayant pour habitude de se balader en petite tenue en compagnie de son ami de toujours dans leur location. Cette manie venait aussi du faite que lors de certains shooting auquel elle avait participé, soit c’était une salle commune avec les autres mannequins, soit c’était l’habilleur qui se chargeait de lui enfiler les vêtements afin de voir de suite si tout sciait parfaitement. Petite, pour qu’elle soit la plus belle des enfants, son père faisait toujours très attention aux moindres détails, il s’occupait d’elle de la tête aux pieds. La pudeur était donc chez cette demoiselle une notion quelque peu inconnue.

Prenant la robe que lui tendait la dame, commençant avec la pourpre, la jeune fille s’engouffra dans l’une des deux cabines tandis que la deuxième modèle, avec qui elle allait travailler pour ce shooting « féérique », avait elle aussi hérité d’une robe tout aussi merveilleuse que celle qu’on lui avait tendue. Un bustier parsemé de paillettes avec des perles ci et là et une jupe coupée telle pour ressembler à des sortes d’ailes caracolées les unes aux autres, et partait occuper la deuxième cabine. James enfila la robe, cependant, elle ressortie rapidement voyant qu’elle n’arriverait point à la fermer toute seule. Du moins pas correctement ! Le lacet devait être tiré si elle ne voulait pas que le bustier tombe en pleine séance, et se trouvant dans le dos, l’habilleuse lui vint en aide. Elle passa ensuite entre les mains du coiffeur. Ce dernier lui releva ses longs cheveux en un chignon, laissant de-ci, de-là, quelques mèches retombé auxquelles il donna un petit coup de fer à boucler. Il reprit aussi la frange lui donnant un certain volume. Après quoi, le maquillage fut tout d’or, s’alliant à la borderie qui décorait la robe. Pour faire ressortir le bleu profond de ses yeux, ils étaient surlignés d’un coup de crayon pourpre presque noir et ses lèvres furent redessinées avec un rouge aux couleurs de la robe. Se regardant dans le miroir, James put découvrir les finitions. Quelques perles dorées dans ses cheveux, un trait de paillette des pommettes jusqu’aux tempes, ainsi que sur le tatouage qui ornait ses omoplates. Elle l’avait oublié celui-là, mais en apparence, il ne posait pas de problème vu qu’ils l’avaient sublimé.

La demoiselle se retourna vers la troupe, ayant enfin fini de se contempler. Juste à temps pour écouter les nouvelles explications du photographe. De ce fait, elle crut comprendre que c’était pour un bal caritatif qu’ils allaient ensemble travailler. Aussi il confirma ce qu’elle pensait déjà, Soya n’était pas française. Tout comme elle d’ailleurs, et même si elle gardait un léger accent de son pays, elle avait eu bon professeur et comprenait donc parfaitement. C’est quand elle se fit appeler James-san, qu’elle se retourna vers la jeune fille l’accompagnant dans ce travail, avec un regard plutôt intrigué. C’était bien la première fois qu’on la nommait ainsi. Elle lui répondit d’un grand sourire à en découvrir ses dents plus blanches que jamais entourées de cette couleur sombre posée sur les lèvres.

-Bien sur que nous allons faire du bon travail, Soya-san ?

De cette manière, James voulut mettre à l’aise sa partenaire, mais ne sachant pas très bien les traditions de son pays, elle avait utilisé le même suffixe. Soulignant de son ton, son incertitude. Le photographe leur indiqua un banc, où il voulait faire les premiers clichés. S’y rendant, en passant non loin du professionnel, elle s’osa une question.

-Moi, j’aurais une question. Si au bal, les photographies sont affichées, devra-t-on s’y rendre toutes les deux ?

C’était une simple question de curiosité, afin de pouvoir le marquer sur son agenda si tel était le cas. La demoiselle était un peu tête un l’air. Si au contraire, il n’était pas demandé qu’elle s’y présente, alors elle ne le prendrait point mal. De toute façon, elle n’avait rien d’habillé pour un bal dans sa garde robe.

Soya fut surprise que l'autre mannequin lui mette aussi Honorifique. Elle savait que les gens d'ici s'appellaient facilement par leur prénom et n'utilisaient aucun titre. Mais au son de sa voix, elle comprennait que James n'était pas sur du titre et avait dit ça pour l'aider. C'était gentille de sa part. Elle sourit doucement.

-tu peux appeller moi Soya-chan ou Soya.

Les premières instructions furent données. Elle alla se mettre Sur le banc. Elle respira un bon coup pour se préparer pour la séance. Avant chaques séances, elle respirait profondemment, de vidant complètement la tête. Elle devait oublier qui elle était et devenir celle que le photographe voulait. C'était pour ça que sa carrière marchait si bien. Elle pouvait être un ange comme un démon, une poupée ou une gothique. Elle remarqua que James parlait avec Elias. Elle écouta d'une oreille.

-ça serait bien que vous soyez présentes mais ce n'est pas une obligation. Mais pensez que beaucoup de personnalité y seront et ça pourrait vous aider.

-moi j'y serai. J'ai la robe idéal. Je acheté hier. James, j'espère que tu viendras pour pas laisser moi seule. Je t'offre une robe si toi accepter. Elle va bien pour toi. On fait la même grandeur aussi.

-vous en parlerai après les filles. Commençons la séance photo. Vous êtes deux fees amies. Vous allez vous assoir dos à dos sur ce banc. James, tu vas étendre tes jambes et prendre appuis sur le banc. Soya, tu vas ramener ton jambe contre toi et les entouré de tes bras. Tu vas legerement pencher la tête en arrière. Toutes les deux, vous allez regarder l'objectif avec un regard complice. Je veux que vous soyez les meilleures amies du monde, des sœurs de cœur même. D'accord?

-oke.

soya se mît en position et attendit que James Vienne se mettre aussi sur le banc. Elle mît sa jupe comme il fallait. Elles devaient ressembler aux meilleures amies du monde. Très bien. Elle allait considérer James comme sa meilleure amie. Au moins, le temps de la séance.

Soya-chan, elle l’appellerait ainsi si cela pouvait aider pour la séance, semblait tout à fait à l’aise. Le sourire que fit la jeune fille à James laissa envisager que tout partait pour bien se dérouler. Ensemble, elles feraient du bon travail ! Même si ce n’était que pour le temps de ce petit travail, qui pourrait tout en accord, prendre une grande envergure si les clichés qui seraient prit cette après-midi étaient choisit pour le bal de charité. En effet, selon le résultat, elles seraient ou non invitées à se revoir, et ce en l’occasion de ce grand bal dont les murs seraient recouverts de photos les représentant. Elias, le photographe lui répondit gentiment à la question. Sans faire passer cela pour une obligation, il le rappela cependant que beaucoup de personnalités seraient présente. Une manière subtile de les inviter à se présenter sans que cela ne passe pour une corvée. Très habile de sa part, ce qui fit sourire la demoiselle. Cette opportunité pourrait la projeter loin dans le milieu de la mode. Si tel était le cas, alors pour le fameux soir, elle devrait porter une robe adaptée, que bien sur, elle n’avait pas.

En rejoignant la deuxième jeune fille près du banc, celle-ci lui adressa un sourire tout en prenant parole pour dire que le choix de sa robe pour une telle occasion était déjà fait. Elle avait eu la chance de s’en acheter une la veille et qu’elle était idéale pour un bal. James ouvrit la bouche, mais avant même qu’un mot ne puisse sortir, Soya-chan continua dans sa lancée. Demandant gracieusement à sa partenaire de venir afin qu’elle ne soit pas seule. Elle allait refuser, bien sur, n’ayant pas de quoi s’habiller et ne sachant pas comment convenir pour un évènement du genre. Une nouvelle fois, pas un mot n’eu le temps de franchir ses lèvres que la blondinette enchainait. Une robe, si tel était un problème, elle pourrait le lui en offrir une à l’occasion. Un peu gênée, elle ne pouvait accepter une telle générosité sans que cela soit un échange de bon procédé, elle n’aime pas être redevable. Mais pareillement aux deux précédentes fois, elle ouvrit la bouche, puis coupée dans son élan la referma. Elias les rappelaient à l’ordre du moment. Elles parleraient chiffons plus tard, pour l’instant, place au travail.

Il voulait voir de belles petites fées, des amies complices. Ses instructions étaient claires, nettes, précises. Il leur donna à chacune des indications quand à comment se tenir pour la pose de ce premier tableau. James alla prendre place aux côtés de la grande Soya-chan qui arrangeait sa jupe tout en se plaçant comme indiqué. La deuxième demoiselle s’arrangea à son tour. Assises dos à dos, les deux jeunes filles ne se voyaient pas l’une l’autre, elles devraient donc chacune compter sur l’instinct de l’amitié des fées qu’elles étaient pour ce court moment. Elle étendit ses jambes comme il lui avait été demandé, se tournant légèrement sur le côté. Sa tête suivit le mouvement, son regard fixait désormais l’objectif. Elle sentit que Soya-chan penchait timidement la tête vers elle. Et ça y est, c’était partie, en position, le photographe commença à prendre plusieurs clichés. D’abord, en face, puis changeant d’angles. Comme il bougeait, les quatre yeux restaient à suivre l’objectif.

Un, deux, trois ! Le nombre de poses différentes qu’elles prirent avec les premières robes avant d’être envoyée pour se changer. Toujours au niveau du banc, un coup dessus, assise, un coup en bas, part terre, un coup debout, prête à s’envoler. Par contre, elles n’entendirent pas que trois petits clics mais plutôt une multitude. Et un seul par pose serait choisit, évidemment, le but n’était pas de redécorer la salle où le bal allait se dérouler. James partie donc rejoindre une seconde fois l’habilleuse afin de changer de tenue et de passer à la seconde robe, pour organiser le deuxième tableau qu’avait prévus Elias. Celle-ci fut tout de même plus simple à enfiler, pour cause, elle se fermait d’une fermeture éclaire sur le côté. Bustier, tout comme la première mais avec des bretelles cette fois et des tons plus pastels. Une meringue violine ! Sa coiffure fut reprise, ses cheveux lâchés, bouclés, laqués, parsemé de petits papillons pour cette fois. Un diadème aux motifs floraux sublimant le tout.

-Au faite, pour la robe, je trouve sympa de ta part de m’aider à en trouver une, mais je ne voudrais pas te déranger, et encore moins te prendre une de tes robes. Par contre, tu pourrais me montrer qu’elle genre de robe il convient de porter pour cette occasion et si le délai avant le bal me le permet, je pourrais m’en faire une.


Tout en procédant au changement de robes pour le second tableau, James se permit de faire la conversation avec sa partenaire de travail.

La séance commenca vraiment. Elias prit un maximum de photos de chaque pose qu’il leurs demanda de prendre avec cette première robe. Il voulait être sur de trouver la parfaite. D’après se que Soya avait lu, un autre photographe travaillait aussi pour ce gala. L’homme devra choisir le meilleur travail. C’était pour ça qu’elle faisait bien attention. Il avait préféré ne pas le dire pendant la séance pour pas tresser ses mannequins surement. Quand, il arrêta, il leurs demanda d’aller mettre la robe de suivante pendant qu’il s’occupait de son matériel. La jeune fille alla dans la cabine pour enfiler une magnifique robe aussi avec un bust et une jupe plus ample coloré rouge oranger. Une fois enfilée, elle laissa la coiffeuse la chouchouter. Ses cheveux furent bouclés et laisser un peu en désordre comme si le vent était passé par là. La coiffeuse lui mit quelques pailettes et une barrette avec un papillon dessus. Son maquillage fut légèrement transformé pour correspondre au reste. Maintenant, elle ressemblait vraiment à une fée. La demoiselle sourit à James. Elle ne comprit pas tout, sauf qu’elle voulait pas la déranger pour la robe. Soya secoua la tête.

-J’ai pas tout comprenddre mais ça me dérange pas de donner la robe. Elle ne me va pas bien. Je devoir la mettre pour un autre gala, obligée. Mais sur vous, elle aller très bien. Regardez-la. Si vous aimez pas la robe alors je montre une jolie boutique en ville où vous pouvoir voir modèle, si vous aimez, je vous la donne. Ok ?
Elias les interrompis pour leur expliquer la suite. Il leurs montra un endroit où il y avait un magnifique arbre avec une branche assez basse. Elle comprit les couleurs de sa robe. C’était les mêmes que celles sur le feuillage. Il leurs dit que chacune son tour, elle allait s’assoir sur la branche pendant que l’autre se mettait derrière la branche mais debout. La demoiselle hocha la tête et laissa aller James sur la branche en première.